Dans la population générale environ 100% des gens vont être confronté au cours de leur vie à un événement potentiellement traumatique. Ces événements peuvent être multiples et vont créer chez celui qui le vit de nombreux symptômes et énormément de souffrance.
Les futurs symptômes que nous pouvons avoir suite à un événement traumatisant vont dépendre de chacun : la vie passée, l’enfance, les ressources, le présent et l’histoire de vie en général …
Ce guide complet vous permettra d’y voir plus clair et comprendre ce qu’est qu’un traumatisme psychique, la différence entre un stress et un trauma, les périodes que nous passons lorsque nous sommes traumatisés, les symptômes que nous allons vivre, ce qui se passe dans notre cerveau et encore quoi faire et qui consulter en cas de symptômes et de souffrance liée à un événement traumatisant.
1. Qu’est-ce qu’un traumatisme psychique ?
Avant toute chose : posons les bases !
Qu’est-ce qu’un « événement potentiellement traumatique » ? C’est une expérience indicible (qu’on ne peut exprimer). Le traumatisme est la limite du sujet qui est débordée avec un sentiment de mourir. Le cerveau n’a pas la capacité de comprendre et d’assimiler ce qui se passe.
Nous pouvons prendre la métaphore de la bibliothèque afin d’expliquer comment réagit le cerveau face à un événement potentiellement traumatique.
Le cerveau est comme une bibliothèque. Dans cette bibliothèque il y a des étagères tout au fond avec des livres poussiéreux, dont on ne se souvient pas tellement. Puis d’autres étagères sont plus sur le devant de la scène avec des souvenirs marquants ou récents. Seulement, quand il y a trauma, effraction, le livre est énorme, comme un pavé de 700 pages. Nous n’arrivons pas à le ranger dans cette bibliothèque. Et comme nous n’arrivons à le ranger, il ne s’intégrera pas dans le cerveau de manière normale.
Il y a différents degrés de trauma :
- Type 1 : Confrontation unique à la mort ou à l’horreur (une scène horrifiante) : trouble de stress post-traumatique typique : une agression physique, un viol, une agression sexuelle, un attentat … (c’est ce que nous allons voir au cours de cet article, ainsi que le trauma de type 2) ;
- Type 2 : Confrontation répétée à une même scène horrifiante : des agressions répétées dans le contexte intrafamilial. C’est ce qu’on appelle un traumatisme complexe. La violence conjugale est aussi comprise dans un traumatisme de Type 2. Ce sont des agressions et de la violence répétée et souvent, à cause de l’emprise.
- Type 3 : Atteintes narcissiques répétées. Le harcèlement au travail, sexuel, moral et scolaire est considéré comme un événement potentiellement traumatisant. Lorsqu’une personne est dans l’optique de nuire à une autre personne, cela est considéré comme quelque chose de traumatisant. La création de ce Type 3 de trauma est liée à notre évolution sociétale.
Les signes qu’un événement est vécu comme traumatique :
Le temps vécu au ralenti, L’espace de la scène traumatique comme rétréci, La personne reste étrangère face à l’environnement et parfois face à lui-même, Une incohérence de nos propres fonctions psychologiques, neuropsychologiques : les pensées ne sont pas présentes, la personne est complètement bloquée, Figement, pétrification ou au contraire complètement agité, extrêmement paniqué, tremblements, Activités ou pensées automatiques : réagir comme un robot face à la situation, Impression d’impuissance, de détresse… |
Le traumatisme n’est pas l’événement en tant que tel, mais bel et bien la réaction qui va en découler. Chaque individu à sa propre histoire, ses propres failles et ses propres insécurités. L’événement ne va pas être traumatisant pour tout le monde, et chacun ne va pas subir les symptômes d’un trouble de stress post-traumatique (partie 4).
2. Stress ou trauma ?
Quelle est la différence ?
Le mot « trauma » est emprunté à la chirurgie de guerre il signifie blessure psychique. Le stress est quant à lui une réaction aspécifique (non-spécifique) de l’organisme qui est souvent très adaptée (sauf le stress chronique et l’anxiété). Il permet de mobiliser son corps pour répondre à une action qui semble inquiétante.
Le stress : réaction aspécifique (non-spécifique)
Le trauma : effet d’effraction ou de rupture… Tout ou rien !
Plus nous sommes stressés, moins notre organisme y répond correctement. Normalement, au bout de quelque temps le corps se réadapte. Si le stress n’est pas installé depuis longtemps et chronique (peut-être à cause d’un autre événement traumatisant) le corps se calme lorsqu’il estime que tout est redevenu à la normale.
Alors que dans un traumatisme, il n’y a pas de proportionnalité, les symptômes peuvent durer dans le temps même si l’événement traumatique est passé.
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT), avec tout son panel de symptômes va alors se créer. Plus les signes que nous avons vus en première partie sont présents longtemps, plus le trouble lié au trauma va se créer voir s’intensifier. Ce trouble s’appelle « trouble de stress post-traumatique » (TSPT).
Comment se structure-t-il ?
1) Le traumatisme : en tant qu’événement (agression physique, sexuelle, verbale, attentat, catastrophe naturelle, harcèlement, viol…),
2) Le moment de latence : aucun symptôme n’existe vraiment. C’est une phase qui semble assez calme et qui passe souvent inaperçue, mais la personne va tout de même avoir des difficultés à gérer ses émotions, boire plus, fumer plus, ne pas se sentir bien « sans raison apparente »… Le patient ne fait pas souvent voire jamais le lien entre ces difficultés et l’événement traumatique,
3) Facteur déclenchant : va déclencher les symptômes du TSPT. Le facteur va déclencher notre cerveau et les symptômes vont apparaitre.
Plus on consulte tôt, meilleur est la prise en charge ! Des protocoles en EMDR d’urgence existent. 24/48h après l’événement potentiellement traumatique voire 1 semaine après, nous pouvons réaliser une séance appelée « d’urgence », qui va vous permettre d’éviter au maximum le trouble de stress post-traumatique.
N’hésitez pas à consulter et à prendre rendez-vous !
3. La phase de latence après un traumatisme psychique ? Késako ?
Entre événement traumatique et symptômes du TSPT
La phase de latence ne se manifeste pas avec des symptômes spécifiques, mais plutôt comme des douleurs chroniques, on fume et on boit en plus grande quantité, on est plus irritable, on a du mal à gérer nos émotions, on va plus souvent chez le médecin et du coup on augmente les soins… Mais il n’y a pas encore de symptômes de TSPT comme nous allons voir dans la partie suivante.
Souvent à ce moment-là, il n’y a pas de réflexion par rapport à l’événement.
Cette période peut durer quelques jours jusqu’à… quelques années ! Et vient s’interrompre par un facteur déclenchant…
Un facteur déclenchant ?
Tout facteur émotionnel qui peut arriver dans une vie peut être un déclencheur de symptômes. Un accouchement, paradoxalement également un événement heureux, la retraite, la mort d’un proche, ou encore une nouvelle confrontation avec les éléments traumatiques.
Souvent un facteur déclencheur est un événement qui va rappeler le traumatisme initial.
Les symptômes de stress post-traumatiques vont alors faire leur apparition.
4. Quels sont les symptômes d’un trouble de stress post-traumatique ?
Symptômes du traumatisme psychologique ?
- Reviviscences : revivre à l’identique l’événement traumatique dans le présent, avec sa même charge d’horreur et de mort. Ça s’impose à l’esprit, avec une précision tellement forte quelle en est pathologique. Elles sont souvent présentes dans des périodes de « relâchement » (avant l’endormissement, périodes de détente…).
- Hypervigilance : réaction de sursaut (quand une porte claque par exemple), hyperéveil (dort seulement 4h par nuit, si cauchemar impossible de se rendormir), tachycardie…
- Évitement : éviter de passer devant les lieux du traumatisme, de revoir les personnes liées à ce trauma…
Autres symptômes
- Augmentation des consommations psychoactives (alcool, cigarette, antalgique, médicaments…),
- Idées noires jusqu’au (dans le pire des cas) passage à l’acte suicidaire,
- Irritabilité, violence, plus aucune adaptation aux autres et à l’environnement,
- Des douleurs somatiques (douleurs corporelles). Quand elles sont présentes toute la journée cela peut créer de lourdes problématiques,
- Les troubles anxieux post-traumatiques (une phobie des couteaux après une agression à l’arme blanche par exemple),
- Troubles obsessionnels compulsifs (TOC de vérification, de nettoyage, hypocondrie etc…),
- Deuils pathologiques / deuils bloqués (mort violente, précoce, soudaine, sans revoir la personne avant sa mort… On a beaucoup vu ces problématiques de deuil avec la crise sanitaire, lorsque des personnes étaient en réanimation et que les proches ne pouvaient plus les revoir ni leur dire au revoir),
- Difficulté d’adaptation professionnelle et privée (divorce / perte d’emploi précoce)
- Insomnies, cauchemars, troubles du sommeil,
- …
En cas d’absence de soin il peut y avoir de lourdes atteintes psychologiques et physiologiques extrêmement handicapantes dans le quotidien…
5. Que se passe-t-il dans notre cerveau après un événement potentiellement traumatique ?
Psychotraumatisme : neurologique ?
Mais alors que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous vivons un événement potentiellement traumatique ? Quelle est la différence avec un événement stressant ?
6. Quoi faire lorsque nous savons que nous souffrons d’un trouble de stress post-traumatiques ?
Comment guérir d’un traumatisme psychique ?
Conseil N°1 : Gestion des émotions
Lorsque nous avons vécu un traumatisme psychique, nos émotions sont mises à rude épreuve. Il sera alors important de se calmer lors débordements émotionnels qui peuvent être à l’origine des renforcements des symptômes et inversement.
Lorsque vous débordez émotionnellement ou lorsque vous sentez que certains symptômes vont apparaître, je vous conseille de réaliser des exercices de relaxation, d’hypnose, artistiques… Ce sont des exercices idéaux pour la diminution de l’anxiété mais également contre les symptômes dus au traumatisme psychologique et aux débordements émotionnels.
L’EFT, La respiration, Technique de méditation, Autohypnose, Technique hypno-imaginative, L’art et l’écriture, Les animaux … |
Ces exercices sont expliqués en détail dans mon article précédent
Conseil N°2 : Valorisez vos ressources !
Nous avons tous, de manière personnelle, ce qu’on appelle des ressources. Ce sont des choses, des personnes que nous aimons, nos activités, nos passions, notre entourage, notre famille, nos amis, nos collègues, les personnes qui nous sont chères. Et même aussi nos animaux !
Les ressources sont également vos capacités, ce que vous maitrisez dans notre quotidien, les choses que vous savez faire et qui vous semble « normal ». Toutes ces ressources font de vous quelqu’un d’exceptionnel, d’unique, et c’est important de vous le rappeler !
Ces ressources vont vous permettre d’avoir de l’aide externe et interne afin de lutter petit à petit contre certains symptômes du TSPT. Même si cela ne remplace pas une psychothérapie avec un psychologue, avoir des ressources est la première clé vers un mieux-être !
Voici un petit exercice à faire, pour valoriser vos ressources
« Écrivez tout ce que vous pouvez faire, ce que vous avez appris à faire mais aussi ce que vous avez obtenu. Écrivez aussi des choses qui sont pour vous « normal », par exemple lire, écrire, compter, etc. parce que finalement toutes ces choses ne vont pas de soi. Il y a par exemple en France deux millions et demi d’illettrés. Les choses que nous maîtrisons dans le quotidien, on peut les utiliser comme des ressources. Ensuite soulignez tout ce que vous pouvez faire facilement. Notez toutes les choses qui vous semblent logiques mais que vous, vous savez faire. Comme une sorte de CV par exemple : qu’est-ce qui vous qualifie dans vos ressources ? Maintenant prenez à un problème actuel et observez-le en vous posant la question suivante : est-ce qu’une ou plusieurs des capacités que vous avez sur la liste peut vous être utile pour résoudre ce problème ? ». |
Conseil N°3 : Ne pas être trop dur avec soi-même
À mon sens ce point est l’un des plus importants lorsque nous vivons un traumatisme. Souvent, nous ne comprenons pas pourquoi nous avons ce genre de symptômes, nous pensons que c’est nous le problème.
Comme nous l’avons vu : NON, ce n’est pas de votre faute. Votre cerveau, votre corps et votre psychisme veulent vous protéger et vont créer des symptômes qui seront adaptés lors de l’événement, mais inadapté ensuite.
Par exemple les cauchemars sont souvent très présents lorsque nous souffrons de trouble de stress post-traumatique.
Mais pourquoi ?
Si nous reprenons la métaphore de la bibliothèque, lorsque nous avons vécu un traumatisme, le livre dans cette bibliothèque est tellement énorme et nous n’arrivons pas à le ranger. Le cerveau va alors forcer l’intégration du souvenir, il va pousser le livre de toutes ses forces pour que celui-ci entre dans la bibliothèque. Les cauchemars sont tout simplement l’expression du cerveau voulant a tout pris intégrer l’événement. D’où les cauchemars !
Si vous avez plus de cauchemars que les fois précédentes, si vous avez plus de symptômes que d’habitudes c’est ok, et rien n’est de votre faute. L’intégration du souvenir peut mettre du temps et même pendant une thérapie !
Par contre, la chose à faire est de rapidement consulter !
Conseil N°4 : Faire des choses que nous aimons et prendre soin de soi
Avoir des ressources c’est bien, très bien même, mais les utiliser pour vous aider à guérir d’un traumatisme psychique c’est encore mieux !
Souvent, lorsque nous souffrons de trouble de stress post-traumatique nous avons tendance à ne plus rien faire, rester chez soi, n’avoir envie de rien et de ne voir personne. En effet, dans la symptomatologie du TSPT il y a certains symptômes dépressifs (désespoir, très grande tristesse, ne plus avoir envie de rien, ruminations, idées noires etc…).
Alors qu’au contraire, pour éviter cela le mieux est d’activer ses ressources : faire des choses que vous aimez (rien qu’une odeur agréable ou une musique que l’on aime peut faire un grand bien), essayer de réaliser des activités que vous aimez, des hobbies, voire même rencontrer des nouvelles personnes !
Bien sûr allez-y petit à petit !
Si vous ne vous sentez pas bien du tout ne vous forcer pas à sortir ou à faire des activités qui stimulent trop. Et surtout, le plus important, soyez bienveillant avec vous-même !
Je vais vous donner ici un petit exercice que l’on appelle « la trousse ou carte de secours » pour justement utiliser vos ressources à bon escient.
« Je vous invite à réfléchir aux choses qui ont pu vous aider dans la vie : dans votre enfance, adolescence et à l’âge adulte pour vous réguler en cas de débordement émotionnel. Quand vous y avez réfléchi, listez toutes ces choses, et celles qui vous aident mettez-les le plus en haut de la feuille. À partir de cette liste, faites une carte de tout ce qui vous convient et faites-le ! Quand vous ressentez le besoin de faire des choses qui vous font du bien, que vous vous sentez débordé émotionnellement, que vous commencez à vous sentir anxieux, angoissé, triste … que vous vous sentiez mal, faites toutes ces choses ! On va appeler ça une « trousse de secours » ou « carte de secours ». Elle va servir en cas de débordements émotionnels. Le plus important est les ressources corporelles qui elles sont accessibles pour facilement pour vous et vous réorientez dans le présent d’où l’importance des exercices de respiration (cohérence cardiaque, méditation…). EXEMPLES : Écrire des images / personnes qui vous donnent de la joie. Écrire des odeurs qui font du bien / Huiles essentielles (pour pouvoir les sentir en cas de difficulté). De la musique apaisante ou qui apporte de la joie et qui console (pour pouvoir l’écouter). Des activités physiques qui font plaisir (par exemple faire du jogging, danser, etc.). Un texte stimulant comme un dicton, une petite histoire, une prière ». …. |
Accepter de ne pas réussir uniquement par soi-même : consulter un psychologue spécialisé dans le traumatisme !
Enfin, lorsque vous sentez que vos symptômes vous font trop souffrir, qu’ils altèrent énormément votre vie quotidienne, professionnelle et sociale, il est important de consulter.
Allez voir un psychologue peut faire peur. Dans un article sur mon site, je défais les « mythes » que l’on peut se faire des psychologues juste ici.
Allez voir un psychologue spécialisé dans les traumatismes est primordial quand nous souffrons de trouble de stress post-traumatique. Et surtout, il n’y a pas de honte à se sentir mieux dans sa vie, bien au contraire !
7. Quelle prise en charge chez le psychologue ?
Psychologues spécialisés en traumatismes
Voir un psychologue spécialisé dans le psychotraumatisme
Les psychologues n’ont pas tous la même formation ni les mêmes spécialisations. Alors bien entendu, chaque psychologue peut convenir, le temps que la confiance est installée avec le patient. C’est le psychologue qui doit convenir au patient et non l’inverse. D’ailleurs, j’ai réalisé un article sur comment bien choisir son thérapeute.
Beaucoup de personnes sont et seront confrontées un jour à la question du traumatisme. Alors, comme nous l’avons vu dans notre première partie, tout le monde ne va pas déclencher un trouble de stress post-traumatique avec tout son panel de symptômes. Certaines personnes ne seront pas traumatisées ou du moins et il n’y aura jamais d’élément déclencheur ni de phase de latence ou uniquement une phase de latence et pas d’élément déclencheurs. Il n’y a pas de règles dans le « trauma »…
Les psychologues spécialisés dans les traumatismes connaissent toutes les difficultés de cette notion mais aussi quoi faire face à cela. D’où l’importance de consulter des psychologues avec cette spécialité.
Nouer un lien de confiance
Lorsque vous allez prendre rendez-vous avec un psychologue il y a parfois certaines peurs qui peuvent se présenter. Et une de ces peurs pourrait être la suivante : « est-ce qu’il faudra que je raconte de suite ce que j’ai vécu ? Je n’ai pas envie, c’est trop tôt, j’ai peur. »
Alors NON un psychologue ne va jamais être intrusif, aller plus vite que le patient et va d’abord faire connaissance et créer un lien de confiance. Ce lien est primordial pour que vous puissiez vous confier. Car si la confiance n’est pas présente, se confier sur les pires choses que nous avons vécues va vous mettre en difficulté.
Le psychologue ne sera pas là pour vous mettre en difficulté bien au contraire ! Et si certaines paroles vous braquent et vous froissent, il ne faut pas n’hésiter à le lui faire comprendre. Le lien de confiance va se créer avec ce qui a de positif mais aussi en exprimant ce qui n’a pas été pour vous ;).
Il faut également savoir qu’un psychologue est régi par le secret professionnel, à l’instar d’un médecin. Tout ce qui sera dit en séance restera complètement anonyme.
Et quand le lien de confiance est créé ?
Lorsque nous sentons le thérapeute à l’écoute, dans une compréhension inconditionnelle, qu’une collaboration active née, que le thérapeute reste neutre avec de la réciprocité c’est ce que nous appelons l’alliance thérapeutique. Elle constitue la base de tout travail thérapeutique.
Et c’est à partir de ce moment qu’il sera plus facile de se confier sur les événements traumatiques que vous avez vécu.
Comment guérir d’un traumatisme psychologique avec l’Intégration du Cycle de la Vie (ICV) ?
« La petite sœur de l’EMDR »
Quand un événement est traumatique, comme nous l’avons compris, il n’est pas intégré dans notre cerveau. Cet événement n’est pas perçu comme « passé » et va influencer nos émotions, nos comportements et nos pensées.
L’ICV va relancer l’intégration neuronale et notre capacité innée à l’autoguérison (comme lorsque nous avons une plaie qui se soigne toute seule) en connectant les réseaux de neurones les uns aux autres.
Cela va dater les événements. Le corps ne réagira plus comme si l’événement était encore présent. Ce qui assure un réel changement.
Je la nomme la « petite sœur de l’EMDR » car l’ICV se base sur la même théorie : connecter les réseaux de neurones pour traiter le traumatisme et intégrer le souvenir dans le cerveau. Grâce à cette technique, le livre qui était avant un pavé, va petit à petit se rétrécir pour au final pouvoir être rangé dans la bibliothèque, avec beaucoup moins de poids, sans ressenti négatif.
Cette technique fonctionne très bien pour diminuer le trouble de stress post-traumatique et le faire disparaître. Car si le cerveau intègre cet événement comme PASSÉ, les symptômes vont automatiquement disparaitre ! J’en parle plus en détail dans cet article.
Je réalise cette technique de traitement des traumatismes psychiques, si vous souhaitez prendre rendez-vous, cliquez sur le bouton en bas de la page : « Prise de rendez-vous ».
Je tiens à rappeler que même si cet article est un guide complet et que vous avez maintenant certaines clés sur la guérison du traumatisme, il est important de consulter rapidement un psychologue afin d’en parler avec lui et de traiter un potentiel trouble de stress post-traumatique présent. Car comme nous l’avons vu, plus un accompagnement est rapide, moins vous allez souffrir de tout le panel de symptômes cité en amont !
Prenez soin de vous ;).
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